OURAGAN

Les évènements exotiques racontés dans OURAGAN ne sont fantastiques que par notre ignorance et notre amnésie. La vie de chacun d’entre nous est intimement liée à ce que nous sommes de toute éternité, et ces réalités ne sont ni ‘’subtiles’’ ni hors d’atteinte, nous y sommes immergés en permanence.

ExtraitS du livre
Pages 9 à 12
Avant-propos
La vie de Marc Auburn est significative pour des chercheurs comme moi. Son premier livre en français, 0,001% – L’Expérience de la Réalité paru en 2013 aborde un large éventail de thèmes, notamment les expériences hors du corps, le contact avec des extraterrestres, la clairvoyance, la télépathie, la précognition, la vision à distance, les souvenirs de vies antérieures, de vies sur d’autres planètes, les mondes supérieurs et inférieurs du Cosmos et de leurs habitants, et bien plus encore.
Pour beaucoup, le changement de paradigme que suggère 0,001% nécessite un temps d’intégration tandis que pour d’autres, cet ouvrage ne fait que confirmer ce qu’ils savent déjà.
Douze ans après la publication de 0,001%, le livre OURAGAN décrit les années qui ont suivi, et met en évidence des implications capitales dont nous devrions tous être informés.
Marc partage sans manières des expériences parfois très intimes. La portée de ce livre est à la fois large et provocatrice, couvrant entre autres choses la manière dont notre vie humaine est profondément influencée par des êtres des mondes supérieurs et par ceux des univers inférieurs, en particulier les créatures vitales qui manipulent, mettent en culture et parasitent les humains de la Terre pour s’en nourrir énergétiquement.
Nous nous sommes rencontrés début 2023. Moi qui le connais bien maintenant, je constate que dans son incarnation actuelle, Marc a un tempérament typique de guerrier.
Il fait face aux défis de manière frontale et utilise les moyens à sa disposition pour combattre et vaincre, dès l’instant où il décide de passer à l’action.
Cet esprit combatif ne lui fait pas défaut quand il est confronté à de petits parasites ou bien à de puissants êtres démoniaques.
En partageant des exemples précis, il explique les stratégies et les méthodes de ces entités afin que nous puissions nous en préserver et nous en libérer.
Alors que de nombreux auteurs ont décrit leurs souvenirs de vies antérieures, très peu donnent de détails sur la période entre les incarnations. En cela, la contribution de Marc est exceptionnelle.
Dans OURAGAN il raconte avec précision la transition au moment de la mort, le passage entre les deux vies dans un monde « créé-assemblé » par la détresse de l’âme, la récupération progressive de la liberté, puis le processus de la réincarnation.
Il décrit comment l’âme utilise des fragments de ses personnalités passées et les combine afin de former une nouvelle personnalité adaptée au type d’expériences qu’elle a librement choisi de vivre dans sa prochaine incarnation.
Nous voyons également comment des événements, des moments ou des tendances significatives de vies dans un passé lointain peuvent influencer notre vie présente, demeurer comme des tendances fortes dans la personnalité actuelle et continuer à être des éléments actifs façonnant le présent comme le futur.
Contrairement à de nombreux enseignements religieux, ne se basant que sur son expérience personnelle, Marc affirme que l’âme n’est pas dans l’obligation de s’incarner et peut choisir librement si, où et quand s’incarner.
Il n’y a aucune malédiction et le karma n’est pas ce que l’on croit généralement, il en propose dans OURAGAN une approche mathématique.
En cela, sa position s’aligne sur les plus anciennes traditions Védiques de l’Inde et, dans les temps modernes, sur les enseignements de Sri Aurobindo et de la Mère.
L’un de ses récits les plus exotiques est le souvenir de sa prochaine incarnation terrestre qui commencera à la fin du 23ème siècle. Pour beaucoup, une telle idée semble incompréhensible. Elle est pourtant vraie et, si elle est correctement comprise, elle constitue même une part inévitable et importante de la liberté et du pouvoir de création de l’âme.
Sa description des trois prochains siècles sur Terre est très différente de ce que beaucoup attendent ou imaginent de l’avenir, et donne de l’espoir à ceux qui craignent la destruction de la vie terrestre par un effondrement écologique, une guerre nucléaire ou une autre catastrophe.
La dernière partie du livre OURAGAN décrit les technologies révolutionnaires qui sont déjà à la disposition d’une élite terrestre, et d’autres qui vont venir, encore incompréhensibles pour nous au début du 21ème siècle.
Le fil conducteur qui relie ensemble ces expériences diverses est l’élan spirituel. Nous sommes des êtres éternels et libres ; parmi une infinité d’autres choix nous avons choisi de nous incarner afin de participer à l’exploration de la Réalité divine, de sa Création sans limites, dans le jeu Divin dont ‘’oublier et se souvenir’’ n’est qu’une facette.
La vie de Marc et les expériences qu’il partage nous rappellent le but de notre exploration personnelle, et servent d’inspiration pour nous réveiller de notre Sommeil, retrouver notre Divinité essentielle et vivre notre véritable Vie spirituelle.
Sraddhalu Ranade, Inde
Traduction adaptée de la préface originale rédigée en anglais dans le livre ‘’TEMPEST’’ paru en Inde en février 2025
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Pages 85 à 89
Une idée me vient, celle de noyer nos deux corps avec la préparation vibratoire.
Je tire le nuage vers nous, en nous et autour de nous, et j’attends.
J’attends sans attendre, sans effort, sans désir, sans tension, sans espoir de quoi que ce soit.
Une 2, 3, 4 minutes s’écoulent peut-être, j’ai également lâché toutes les notions de temps.
D’un seul coup, je pars en glissade, d’abord vers la droite, ensuite vers la gauche puis tout droit. Je n’ai plus du tout la sensation de mon corps bioénergétique, je suis dans une autre enveloppe dont j’ai une grande habitude depuis le début de la vie actuelle. Je me redresse et mon grand étonnement, je n’arrive pas me stabiliser car la glissade continue et c’est à ce moment-là que je me rends compte qu’Océane est dans mes bras.
Hors du corps, la verticalité est un concept relatif car il n’y a ni haut ni bas. Cependant j’ai la sensation de me trouver debout avec elle dans mes bras, sa tête contre mon épaule, dans une position similaire à celle de son corps biologique avant le départ.
C’est bien Océane sous sa forme astrale, je la sens et je la vois parfaitement. La stupéfaction est un mot faible pour décrire alors ce que je ressens, je ne savais même pas qu’il était possible de sortir de nos corps de cette manière, tous les deux en même temps.
Ayant fait ce constat, mon attention se reporte sur la glissade qui n’en finit pas. C’est totalement inhabituel et malgré mes efforts, je ne peux ni l’arrêter ni l’influencer de quelque manière que ce soit. Je ne peux m’appuyer sur rien et autour de nous il y a le….truc, le paysage, la toile de fond, l’insondable espace habituel des passages trans-dimensionnels.
Le seul paramètre qui me pourrait expliquer cette longue glissade la présence d’Océane dans mes bras. Elle semble dormir profondément et dans un premier temps je tente de la réveiller en lui parlant, mais ne voyant aucune réaction je lui hurle mentalement aussi fort que possible : Océane, réveille-toi, réveille-toi !
Impossible de la réveiller, alors que la glissade continue je prends soudain conscience d’un risque plus important encore, et je lui hurle : ‘’surtout ne rêve pas, ne rêve pas !!!’’
L’état de conscience et le lieu où nous allons étant très étroitement imbriqués, j’ai la frousse de me trouver dieu-sait-où son activité de rêveuse nous aura portés, car notre puissante liaison énergétique semble avoir été transmutée en une liaison entre nos corps de lumière, j’en suis pantois.
Je comprends parfaitement que nous sommes en train de monter, de franchir des paliers vibratoires, nous sommes en chemin vers les mondes du haut. Je m’attends à ce qu’à tout moment, chacun suive son propre chemin et disparaisse instantanément pour l’autre car la probabilité de cette séparation, selon mon expérience qui est plutôt longue à présent, est très grande.
Mais quand le brouillard lumineux s’éclaircit et que nous nous retrouvons ‘’quelque part’’, elle est toujours dans mes bras.
Notre hub d’arrivée est situé à quelques centaines de mètres au-dessus d’une sorte de plage dans un monde très lumineux. La lumière est prodigieuse et vient de partout bien qu’il n’y ait aucun soleil, nous sommes dans un monde supérieur.
L’océan est d’une couleur verte magnifique avec des dégradés de toutes sortes, de petites vagues agitent sa surface.
En dessous de nous, au bord de l’eau se trouve une demi-douzaine de personnes de type humanoïde que j’ai immédiatement envie de rejoindre pour communiquer. Ces rencontres sont invariablement prodigieuses, magnifiques, immensément riche d’enseignements.
Mais je ne mets pas ce projet à exécution car, comme il est impossible de l’oublier, j’ai un problème sur les bras.
Je garde donc la même altitude de départ et vole doucement au-dessus de l’océan. Je ne cesse de tenter de réveiller Océane, allant jusqu’à la supplier. Rien n’y fait, elle dort paisiblement entre mes bras et à aucun moment je n’aurai envie de la repousser, de l’abandonner dans ce merveilleux paradis. Même là je continue à veiller sur elle.
J’accélère progressivement jusqu’à une vitesse assez importante mais impossible à évaluer. Cet océan semble immense, ses eaux irradient un grand nombre de nuances de vert, toutes plus belles les unes que les autres.
Puis je renonce à la réveiller, toutes mes tentatives n’ayant strictement rien donné.
Je ne comprends pas même la raison qui nous a portés ici, tous les deux.
Mon esprit s’est déployé et héberge de forts sentiments avec des nuances complexes difficiles à transcrire avec des concepts physiques. Je me sens intensément heureux et libre, ivre de l’extase céleste que l’on ressent sans discontinuer dans les mondes de lumière.
Simultanément, une éclatante tristesse m’inonde, car celle qui est dans mes bras, si elle est bien présente en ce paradis, ne le voit pas, ne le sent pas, et ne s’en souviendra pas.
C’est un drame d’une portée grandiose, sans égal. Un désespoir vertigineux, métaphysique descend en moi et se mêle à l’immense liberté, l’immense bonheur, l’immense lucidité. Je pleure sur les dormeurs des mondes inférieurs, et je pleure sur celle qui est dans mes bras, inconsciente.
Je lui parle sans espoir d’être entendu :
‘’Océane, nous sommes dans un cosmos de merveilles absolues, mais tu ne te réveilles pas’’
Je décide de continuer à survoler l’océan céleste jusqu’à ce que nos corps biologiques nous rappellent. Quels corps ? Leur souvenir m’en semble absurde ! Cela va-t-il être le sien ou le mien qui va nous ramener vers les mondes obscurs ?
Puis ma conscience éclaire l’instant présent et ne s’en détourne plus. Nous volons ensemble au-dessus des eaux célestes d’un des innombrables paradis de la Création. Il n’y a plus de temps.
Notre Voyage aura duré environ deux heures en mesure physique.